Faire les choses différemment nécessite un brin de courage. La clé, apprendre à ne faire qu’un avec l’incertitude, et oser viser le meilleur.
D’abord, comprendre ce qui nous effraie…
Notre peur du changement évolue. Tout ce qui est différent de ce que nous avons déjà fait ou appris jusqu’à maintenant représente un risque tant que nous ne l’avons pas encore appréhendé.
Et c’est une excellente chose !
Le sentiment d’inconfort est salvateur ; c’est le signal qu’il est temps de faire quelque chose, que nous sommes à l’endroit où le changement est possible voir même nécessaire. Une fois que nous avons compris ce qui nous rend inconfortable notre besoin change et nous savons qu’il est temps de mettre au point une stratégie pour nous sortir de cette situation.
Se tromper est bon.
Nous apprenons quelque chose chaque fois que nous nous ramassons (pour dire les choses telles qu’elles sont). C’est un muscle que l’on entraine _ si je m’apprête à prendre un risque, j’admets que cela ne sera peut-être pas parfait à chaque seconde mais c’est OK ! Plus notre muscle sera entrainé, plus l’inconfort du début va s’estomper.
Revendiquons nos pensées négatives !
Oui, j’ai bien dit « négatives ». Les pensées positives, c’est cool pour retrouver le calme en soi mais quand il s’agit de partir à l’attaque, on a besoin de réveiller celles qui nous mettent en colère, celles qui réveillent notre instinct de survie, celles qui nous donnent l’énergie de prendre les choses en main et de passer à l’action MAINTENANT ! Et dans ces situations, je me remémore Demi Moore dans G.I Jane… ça va ch***
Une image vaut mille mots
Une image très appropriée est celle de l’éclairage automatique : lorsque nous arrivons dans le hall d’immeuble que nous ne connaissons pas, équipé d’éclairage automatique, il nous faut faire un pas dans le noir pour que tout s’éclaire. Il nous faut avancer, oser un premier pas, à l’aveugle, sans savoir où l’on va. Puis, une fois la lumière allumée, nous découvrons alors toutes les options qui s’offrent à nous : escaliers, ascenseurs ou encore interphone…
C’est exactement la même chose dans la vie : dès que nous faisons un premier pas, même hasardeux, nous découvrirons ce que la vie nous réserve : toutes les options possibles, toutes les issues éventuelles, toutes les solutions.
L’interview inspirante…
celle de Agathe, propriétaire du café Pinson (Article du Flow magazine). Morceaux choisis:
- Pour vous reconvertir, n’ayez pas peur de vous retrouver face à vous-même.
- Et prenez votre temps, la gestation a du bon. Elle permet de désapprendre pour réapprendre : déconstruire les croyances héritées de son éducation, de ses études, de son entourage.
- Reconstruire son propre savoir en allant le trouver sur des terrains inconnus: une conférence à laquelle on n’aurait jamais pensé aller, un curieux livre chiné chez un bouquiniste, des rencontres avec des inconnus…
- Redonnez du sens à son action au quotidien, de définir mon fil rouge personnel.
À vous de sauter… le pas!