On dit que nous sommes la moyenne des cinq personnes que l’on fréquente quotidiennement.
Alors, ça donne quoi de votre côté?
On dit que nous sommes la moyenne des cinq personnes que l’on fréquente quotidiennement.
Alors, ça donne quoi de votre côté?
Quels objets reflètent notre personnalité?
Lesquels racontent notre histoire?
Et si vous étiez dans le jeu Cluedo, quel objet retrouvé sur les lieux du crime trahirait votre présence… Inspirée par un article du magazine Flow, je me suis prêtée au jeu : quels sont mes objets préférés, personnels, signature… Visite de mon musée personnel, portait en 14 objets :
Dans le film Match Point de Woody Allen, le narrateur explique que la chance joue un rôle dans notre réussite bien plus que nos connaissances.
« Celui qui a dit « la chance plutôt que le talent » connaissait bien la vie. On n’ose pas admettre combien la vie dépend de la chance. C’est terrifiant que tant de choses échappent à notre contrôle. A l’instant où la balle frappe le haut du filet, elle peut, soit passer de l’autre côté, soit retomber en arrière. Avec un peu de chance, elle passe et on gagne… ou, elle ne passe pas, et on perd. La balle reste en haut. »
Ce qui nous bloque pour faire appel à la chance, c’est l’enjeu sérieux et lourd que l’on fait peser sur elle. Tout à coup, elle se retrouve plombée, comme nous. Elle, légère comme une plume, facétieuse comme un lutin, amoureuse de la vie, elle se sauve pour éviter d’être emberlificotée dans notre piège à sérieux. De nature malicieuse, elle joue à cache-cache, se présente quand elle veut et attend notre regard d’émerveillement. Elle s’éloigne des grincheux et des coléreux. De notre côté, nous exigeons de la chance qu’elle embellisse notre vie, qu’elle nous réserve des surprises, qu’elle apparaisse subitement au coin de la rue, qu’elle accomplisse des miracles.
Mais que faisons-nous pour l’attirer? Croyez-vous sincèrement qu’elle arriverait à faire ces prodigues sans notre coopération ?
Après le séisme : Gap Filler
Le séisme de Christchurch, la deuxième ville de la Nouvelle-Zélande, a fait 185 morts et entrainé la démolition de 80% des immeubles du centre-ville. Parallèlement au programme officiel de reconstruction, des volontaires s’efforcent de transformer la cicatrice en une source d’espoir. L’organisation Gap Filler est une des réactions les plus créatives et les plus optimistes face à cette catastrophe. Une équipe de 7 personnes et 1 700 volontaires fait naître l’espoir en aménageant dans les lieux désertés des jardins sonores, des pistes de dance mobile, des cinémas alimentés à la force du mollet, des peintures murales…