La PNL (programmation neuro-linguistique) regorge de concepts clés dont les histoires d’animaux sont les meilleures définitions.
Morceaux choisis de mes plus beaux exemples de vies animales:
Le lâcher-prise
En Asie du Sud-est on a coutume de piéger les singes en mettant dans une noix de coco évidées ou un panier ayant une petite ouverture, une banane, une orange ou une autre friandise dont les singes raffolent. L’ensemble est solidement arrimé au sol ou dans l’arbre. Le singe y introduit sa main pour attraper ce qui est à l’intérieur mais ne peut plus la retirer une fois fermée avec son contenu du fait de l’étroitesse de l’ouverture. Ne voulant pas lâcher ce qu’il a saisi il reste prisonnier et se fait attraper.
Après avoir réfléchi, posez-vous la question:
À quoi restez-vous agrippé?
Qu’elle est votre banane, votre orange ou votre friandise qui vous rend prisonnier et vous empêche de bouger.
Le pouvoir des croyances
Lorsqu’un dompteur dompte un éléphanteau, il lui accroche une corde à la patte rattachée à un piquet dans le sol. Plus ou moins long, ce fil délimite sa zone de jeu. Durant les premiers jours, l’éléphanteau essaiera de se dégager de ce fil encombrant jusqu’à finalement s’épuiser et accepter ce lien.
L’éléphanteau vient de comprendre que s’échapper est impossible. Le dompteur retirera le fil et l’éléphant devenu adulte, fort de ses 5 tonnes ne cherchera jamais à s’enfuir…pensant avoir encore un fil à la patte.
Il en est ainsi nos croyances, le fil à notre patte.
Quelles sont les croyances limitantes qui dirigent votre vie ?
De l’utilité du changement
L’aigle a la plus longue vie de tous les spécimens de son espèce : il peut vivre jusqu’à 70 ans. Mais pour atteindre cet âge, l’aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans :
1 – Ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture.
2 – Son long et pointu bec devient trop coudé.
3 – Ses ailes sont devenues trop lourdes en raison de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies, et elles rendent son vol difficile.
Alors, l’aigle fait face à un choix difficile :
Mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours… soit 5 longs mois.
Ce processus exige que l’aigle vole jusqu’en haut d’une montagne sur son nid. Là, l’aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu’à ce qu’elle l’érode. Après cela, il attendra la repousse d’une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec.
Ensuite, il tentera d’arracher et d’user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.
Puis encore, l’aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront.
Et enfin, après ces cinq mois de douloureuse patience, l’aigle prendra son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.
Quel changement devez-vous opérer pour accéder à la vie dont vous rêvez?
La carte n’est pas le territoire
« La carte n’est pas le territoire » explique sur le ton de la métaphore, que chaque individu se construit sa propre vision du monde, c’est à dire que chaque personne se fait sa propre idée d’un lieu, d’une personne, d’un film, ou de tout autres expériences au travers de ses expériences vécues et de son éducation, qu’elle soit familiale, amicale, amoureuse ou professionnelle. Ce vécu va lui forger sa propre représentation du monde. Il n’existe pas de carte unique du monde, mais autant de cartes, qu’il y a de personnes.
Et s’il ne fallait en retenir qu’une, cette notion me semble la plus importante:
Crédit photo Fanny & Jo on the Road