La balade aux bons plans

 

La réserve naturelle

LA RÉSERVE NATURELLE

Attiré par le renard affiché sur le mur à l’entrée de la boutique, on ne peut que se laisser tenter pour découvrir les petits trésors éco-responsables proposés dans cette jolie boutique aux milles conseils et astuces.

Tenue par deux sœurs passionnées par le bien-être, la santé, l’écologie et la conception maison de produits naturels. Elles n’ont qu’un seul but: que La réserve naturelle soit le point de référence, l’endroit où les gens du quartier aient envie d’aller prendre conseil, s’approvisionner de façon zéro déchet et relaxer en buvant un kombucha pendant que les enfants s’amusent dans le coin des petits renards!

Pour y aller :

5854 rue St-Hubert, Montréal, H2S 2L7

514-543-0955

https://www.instagram.com/la.reserve.naturelle/

 

 

Empire de l'échange

L’EMPIRE DE L’ÉCHANGE

L’Empire de l’échange est la première et unique boutique montréalaise dévouée à l’achat, l’échange et la vente de vos vêtements.

Vous avez des vêtements que vous ne portez plus? Vous cherchez à faire de la place dans votre garde-robe? Nous offrons de l’argent ou du crédit contre des vêtements (vintage ou moderne, pour hommes ou femmes), des souliers ou des accessoires.

Bougies quartz

Non seulement l’idée est géniale mais en plus la boutique est chaleureuse, pleine de beaux objets éco-responsable, et de créations artisanales. J’ai craqué pour ces deux bougies.

 

5225 Boul St-Laurent, Montréal, QC H2T 1S4

https://www.instagram.com/empireexchange/

 

 

 

STYLE LABO

Style Labo est une boutique spécialisée dans le mobilier industriel original nord-américain et Européen, un laboratoire de tendances entre pièces antiques … Une décennie à chiner meubles de métiers, lampes d’atelier, tabourets industriels, accessoires du monde médical ou taxidermies. Les produits sont des originaux (1850 à 1950) provenant de manufactures, ateliers, hôpitaux, administrations…

5595 Boul St-Laurent, Montréal, QC H2T 1S9

https://www.instagram.com/style_labo_montreal/

Style labo

 

 

Au café La Dépendance

C’est l’endroit parfait pour venir se réfugier lorsqu’il fait -23 degrés. C’est un café cocon, de rose, de poudré, de douceur, de coton… L’endroit idéal pour échanger sur des projets à inventer! Il y a d’ailleurs un endroit réservé pour discuter sur toutes ces idées à créer, pour donner vie à ce petit grain de folie qui vit dans un coin de notre tête sans jamais vraiment oser.

 

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Équinoxe et histoire d’huiles

Joyeux équinoxe à tous!

J’ad-ore ce mot: é-qui-noxe. J’aime plus encore tout ce qu’il m’évoque… saison des couleurs, retour des goûter au chocolat chaud, odeur de pommes et de cannelle, imprimé écossais, lainage moutarde et mocassin prune, citrouilles et lumière dorée. Aaaah j’aime l’automne.

 

 

Qui dit équinoxe dit changement de saison, nouvelles envies et petite routine beauté, santé à revisiter. Ma nouvelle passion : les huiles essentielles. Vaste domaine dont la réputation n’est plus à faire et qui un jour, pique votre attention.

C’est ainsi qu’au hasard d’une lecture, je me suis lancée à mon tour. Parce que tout existe déjà sur le sujet, rien de nouveau sous le soleil. Il se trouve malgré tout que nous les filles, on aime bien se faire conseiller par cette collègue qui ; au hasard d’une discussion, nous divulgue ses secrets. Et quand le résultat nous plait, nous aussi on s’y met.

Et ça commence souvent comme ça:

_ « Les huiles essentielles, ça fait TOUT! Santé, beauté, bien-être, pour parfumer sa maison et même cuisiner ! « 

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Les jolis sites

Quel que soit l’endroit où l’on vit, les jolies choses ne sont qu’à un clic de souris!

ROUGE CÉLADON

Sommaire Rouge Celadon

Poésie, inspiration vintage, exotisme… Depuis quinze ans, Rouge Céladon imagine des accessoires, de la papeterie, de la vaisselle ou de linge de maison aux  couleurs du Sud, en provenance de l’île de la Réunion. Un univers magique à découvrir sur leur site.

www.rougeceladon.com

 

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La porte verte

Derrière la porte verte au bas de la rue principale, il y a un endroit qui n’existe que pour ceux qui le connaissent. Un endroit remplis d’histoires d’avant auxquels s’ajoutent celles d’aujourd’hui. Lorsque que ma nièce de 4 ans m’a demandé quand est-ce qu’on allait à « la porte verte », j’ai réalisé que je n’avais jamais vu qu’elle était verte… cette porte pourtant bien connue. Pour la première fois cette année, j’ai vu des choses, petits vestiges laissés ici et là jamais remarqués jusqu’à maintenant! Alors cette année, j’ai regardé ce petit coin de paradis avec les yeux de Mila et voici ce que j’y ai vu. Laissez-moi vous raconter ma version de l’histoire du 1 rue Ville Pépin …

 

Au premier numéro de la rue Ville Pépin, la lourde porte verte est ornée de fines arabesques en fer forgé. Au centre de chacun des deux battants, on découvre les visages d’un homme et d’une femme, gardiens anonymes de ces lieux. Lui est à gauche, une fine moustache, un béret de velours orné d’une plume sur le côté – élégant. Elle, sur la porte de droite, sage et discrète avec sa coiffe ornée d’un bijou sur le haut de son front. Ils se regardent, tendent la tête l’un vers l’autre, et se perdent de vue chaque fois que la porte s’ouvre.les-amants-inconnus

J’imagine leur frayeur à l’idée qu’elle ne se referme plus! Leur repos dépend des allers-venus des passants, remis entre les mains de tous ces inconnus qui poussent cette porte depuis bien longtemps sans se soucier de ses amants perdus. Comble de l’ironie, au centre de cette grande porte, une main fait office de heurtoir. Saisissez cette main pour cogner contre la porte et vous annoncez auprès des occupants de la maison. Entrez et refermez vite derrière vous s’il-vous-plait, de crainte que les amoureux ne soient séparés trop longtemps.

Une fois la porte franchie, un dédale de petits carreaux noir et blanc mène à un grand escalier en bois. C’est la colonne vertébrale des lieux, vieux et affaiblis, en colimaçon, c’est avec lui que l’histoire continue. Les marches lustrées, aux angles élimés par le temps « craquent » à chacun de nos pas. Le vieil escalier râle sous notre poids, il faut dire que nous sommes chargés de nos valises ; il n’est plus tout jeune et peine à nous porter.

 

Les anciennes fenêtres parisiennes habillent chaque étage: un coup d’œil sur les cours fermées des voisins, puis chaque fois plus de hauteur et une vue qui se dégage vers l’horizon jusqu’à surplomber les toits. Et si l’on prête attention, on remarque un petit témoin discret : la fenêtre entre le 2ieme et le 3ieme étage a pour poignée, un petit ange qui garde le secret des lieux.

 

Arrivée au 5ième étage, on est essoufflé, et on a gagné!  Un palier, une nouvelle porte en bois, un verrou dissuasif _ rien ne laisse deviner le petit coin ensoleillé qui nous attend ici.

Un dernier tour de clés, les verrous cèdent et la dernière porte s’ouvre… On est d’abord aveuglé par un rayon de lumière… Je me prends à penser au paradis… jolie clin d’œil après s’être entendu dire que l’on « était mort » (de fatigue), à bout (de souffle) durant cette montée (aux cieux), sans oublier la présence de ce petit ange bienveillant…

 

Au petit matin, on entend au loin la sirène d’un bateau qui entre au port de St Malo. Au dernier étage sous les toits, nous sommes au niveau des nuages _ rien d’étonnant à prendre son café avec un goéland à sa fenêtre. Toujours le même, je le reconnais à sa patte droite abimée. Envie de rêver, on se perd dans mille et une histoires dans les livres que renferme la grande bibliothèque…

 

Un petit tour de marché sur la place à côté, une galette et un morceau de fromage puis on part se balader à la Tour Solidor en passant par la plage des Bas Sablons pour ramasser quelques coquillages.

 

Au premier numéro de la rue Ville Pépin, derrière la lourde porte verte, c’est chaque fois une nouvelle histoire qui s’écrit.