C’est une belle phase que je vis aujourd’hui. Je suis en compost. J’aime bien cette image. Du compost renaît une terre enrichie qui permet une plus belle récolte encore.
J’écris aujourd’hui sans connaître la fin de l’histoire. Alors vous parler depuis le fond de mon lit, c’est oser prendre la parole quand ça va mal, c’est me permettre d’avancer, un pas à la fois. J’ai des choses à apprendre, comprendre, transcender ; et plus encore, j’apprends à accepter le chaos, ne pas essayer de le contrôler à tout prix et être à l’écoute.
Je n’ai pas écrit depuis juin dernier, sans trop de raison, l’envie n’y était plus… C’était déjà là, je le sais aujourd’hui. Ce printemps a été plein de défis, l’été fut sans repos et l’automne m’a vue sombrer. Il en est ainsi de certaines années.
Un énième changement au travail, un nouvel espoir de maternité qui échoue. C’était l’été.
Et je me suis effondrée. Burn-out. Dépression. Psy. Anti-dépresseur. Assurance. Paperasse. Larmes. Fatigue. Déni. Acceptation. C’est mon automne.