Qu’est-ce qui vous empêche?

Le roi d’un pays lointain reçut, un jour, deux jeunes faucons en offrande qu’il remit sans tarder au fauconnier afin qu’il les dresse.
Quelques mois plus tard, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.
Celui-ci l’informa qu’un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l’autre n’avait pas bougé de la branche où il l’avait posé le premier jour.

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S’entêter à en perdre… la tête

Connaissez-vous le conte de la princesse condamnée à enfiler le fil dans le chas de l’aiguille?

 

Voyez-vous cette femme assise sur une gigantesque bobine de fil et qui tente d’insérer ledit fil dans le chas de l’aiguille?

Quand je la regarde, j’ai la sensation qu’elle fait ça depuis toujours, qu’elle est figée dans une sorte d’espace-temps parallèle ; que le fil ne cesse de pousser, la pelote de grandir, et cette femme d’essayer d’enfiler ce fil dans ce stupide chas.

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Les 3 petits cochons

Saviez-vous que ce conte en apparence « pour enfant » recèle bien plus qu’une simple histoire de maison et de grand méchant loup ?! En y regardant de plus près, on y trouve deux leçons de vie bien plus salées qu’il n’y parait.

D’abord, ce conte parle de comment assister à deux fiascos affligeants contre une réussite exemplaire! Les trois visant pourtant le même objectif : construire sa maison.

Ensuite, comment reconstituer les ingrédients de la réussite d’une construction solide. Parce que construire sa maison est un acte fort. Symboliquement, la maison représente son intérieur, son être profond, c’est-à-dire soi-même. Et comme beaucoup d’entre nous, les petits cochons recherchent de la protection et de la sécurité.

Toutes les clefs données sur le « comment » on arrive à rendre suffisamment solide sa construction personnelle face aux vents contraires de la vie sont toujours les bienvenues…

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Au début ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les mégaprojets du futur.

Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert l’Humilité.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.

Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon Cœur, elle devient un allié très précieux.

 

Charlie Chaplin