Et mon corps a hurlé

Un râle profond, puissant, presque animal.

Il a renoncé. Mon corps m’a imploré.

STOP.

Trop de douleur. Émotionnelle, affective, mental et ce jour-là, physique. Cette biopsie de l’utérus, cette intrusion de plus, de trop, cette douleur aiguë qui m’a fait perdre connaissance était un message. Un trop plein. Un « ça suffit, c’est assez ! ».

Et quelques jours plus tard, grâce aux mots habiles de ma psy, c’est toute ma colère, ma douleur, cette injustice, cette plaie béante qui a émergé du plus profond de mes entrailles. Un hurlement, effrayant, violent, éreintant est sorti de ma gorge, de ma bouche, de mon souffle trop longtemps retenu. Et je me suis effondrée. Épuisée. Libérée…

Ce vendredi-là, mon corps a décidé. Mon cœur a pleuré. Ma tête a écouté. Cette journée-là, j’ai respiré.

Terminé.

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À force de me planter, je vais finir par devenir une jolie fleur…

Je suis en compost. J’aime bien cette image. Du compost renaît une terre enrichie qui permet une plus belle récolte encore.

12.12.19 // Trouve l’EXTRA-ordinaire.

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Rembobine

C’est une belle phase que je vis aujourd’hui. Je suis en compost. J’aime bien cette image. Du compost renaît une terre enrichie qui permet une plus belle récolte encore.

J’écris aujourd’hui sans connaître la fin de l’histoire. Alors vous parler depuis le fond de mon lit, c’est oser prendre la parole quand ça va mal, c’est me permettre d’avancer, un pas à la fois. J’ai des choses à apprendre, comprendre, transcender ; et plus encore, j’apprends à accepter le chaos, ne pas essayer de le contrôler à tout prix et être à l’écoute.

Je n’ai pas écrit depuis juin dernier, sans trop de raison, l’envie n’y était plus… C’était déjà là, je le sais aujourd’hui. Ce printemps a été plein de défis, l’été fut sans repos et l’automne m’a vue sombrer. Il en est ainsi de certaines années.

Un énième changement au travail, un nouvel espoir de maternité qui échoue. C’était l’été.

Et je me suis effondrée. Burn-out. Dépression. Psy. Anti-dépresseur. Assurance. Paperasse. Larmes. Fatigue. Déni. Acceptation. C’est mon automne.

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Je crois que…

C’est l’esprit qui fait le bien ou le mal, qui nous rend heureux ou malheureux, riche ou pauvre. Edmund Spenser

 

Lorsqu’un dompteur dompte un éléphanteau, il lui accroche une corde à la patte rattachée à un piquet dans le sol. Plus ou moins long, ce fil délimite sa zone de jeu. Durant les premiers jours, l’éléphanteau essaiera de se dégager de ce fil encombrant jusqu’à finalement s’épuiser et accepter ce lien.

L’éléphanteau vient de comprendre que s’échapper est impossible. Le dompteur retirera le fil et l’éléphant devenu adulte, fort de ses 5 tonnes ne cherchera jamais à s’enfuir…pensant avoir encore un fil à la patte.

Il en est ainsi nos croyances, le fil à notre patte.

Les croyances agissent comme des balises, comme des points de repères qui donnent du sens à ce que nous voyons, entendons et ressentons. Et nous les validons inconsciemment à travers notre discours et nos attitudes. Nous évaluons les expériences de la vie d’après nos croyances: une personne aura un bon ou un mauvais comportement, une choses sera bonne ou mauvaise. Celles-ci nous permettent d’attribuer une « vérité » à ce que nous vivons. Sans croyance, nous serions perdus et désorientés. Elles nous permettent de répondre à nos incertitudes qu’elles soient quotidiennes ou existentielles.

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Si vous mettez le bazar, rangez !

 

Règle numéro un : ce n’est pas si grave si vous mettez le bazar, ce qui compte c’est que vous rangiez.

C’est ce que l’on dit aux enfants, non? Et pourtant, nous autres adultes, nous avons un peu plus de mal à la faire. On est un peu… accros à nos problèmes. Accros à notre bazar.

 

De l’art d’être amoureux de nos problèmes

Brianna Wiest, journaliste et auteur d’ouvrage de développement personnel, décrit très bien cela. Elle explique que nous avons de stratégies d’adaptation. Être angoissé ou troublé peut être un mécanisme de défense. Nous avons le sentiment d’avoir beaucoup à perdre en étant vulnérables et en ouvrant notre cœur à ce qui fait mal, alors nous le cachons. Et ça nous coûte.

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