La bibliothèque des livres jamais édités

Je suis en admiration devant les personnes qui osent donner vie à leurs idées, et qui ont l’audace de les réaliser. Cette douce folie de faire exister une pensée. L’histoire racontée dans le dernier livre de David Foenkinos, Le mystère Henry Pick est de celles qui m’émerveille!

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Comment donner un sens à un samedi gris…

 

Peut-être parce qu’il pleut… peut-être parce qu’on Instaest un samedi, enfin peut-être parce qu’en ce premier jour de septembre je n’ai qu’une envie : me poser dans mon canapé, avec mon café et ouvrir mon jolie livre du Hygge patiemment attendu pour l’acheter dans ma bouquinerie.

C’est drôle comme la météo nous donne raison parfois… Cette semaine déjà courait les premiers signes d’un été mentalement terminé: certains arbres ont commencé à jaunir, les mamans ont cité le mot « rentrée » plus de 15 fois dans la même journée, les chaussures fermées ont remplacées les sandales aux pieds manucurés, et les bloggeuses ont opté pour le filtre Valencia sur Insta…

Mais pourtant, l’été n’est pas terminé! Les merguez sont encore en spéciales chez le boucher, les parcs ne sont pas fermés et le 21 septembre n’a pas encore sonné…

C’est normal, nous changeons de cycle, tout comme la nature. Et l’envie de rentrer dans notre coquille, de se retrouver soi après avoir sociabilisé tout l’été revient nous titiller. C’est le temps de l’introspection, du replie sur soi pour se préparer, tout doucement, à hiberner…

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Je crois que…

C’est l’esprit qui fait le bien ou le mal, qui nous rend heureux ou malheureux, riche ou pauvre. Edmund Spenser

 

Lorsqu’un dompteur dompte un éléphanteau, il lui accroche une corde à la patte rattachée à un piquet dans le sol. Plus ou moins long, ce fil délimite sa zone de jeu. Durant les premiers jours, l’éléphanteau essaiera de se dégager de ce fil encombrant jusqu’à finalement s’épuiser et accepter ce lien.

L’éléphanteau vient de comprendre que s’échapper est impossible. Le dompteur retirera le fil et l’éléphant devenu adulte, fort de ses 5 tonnes ne cherchera jamais à s’enfuir…pensant avoir encore un fil à la patte.

Il en est ainsi nos croyances, le fil à notre patte.

Les croyances agissent comme des balises, comme des points de repères qui donnent du sens à ce que nous voyons, entendons et ressentons. Et nous les validons inconsciemment à travers notre discours et nos attitudes. Nous évaluons les expériences de la vie d’après nos croyances: une personne aura un bon ou un mauvais comportement, une choses sera bonne ou mauvaise. Celles-ci nous permettent d’attribuer une « vérité » à ce que nous vivons. Sans croyance, nous serions perdus et désorientés. Elles nous permettent de répondre à nos incertitudes qu’elles soient quotidiennes ou existentielles.

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⁄ ⁄ ⁄ Projet d’espoir ⁄ ⁄ ⁄

 

Après le séisme : Gap Filler

 

Le séisme de Christchurch, la deuxième ville de la Nouvelle-Zélande, a fait 185 morts et entrainé la démolition de 80% des immeubles du centre-ville. Parallèlement au programme officiel de reconstruction, des volontaires s’efforcent de transformer la cicatrice en une source d’espoir.  L’organisation Gap Filler est une des réactions les plus créatives et les plus optimistes face à cette catastrophe. Une équipe de 7 personnes et 1 700 volontaires fait naître l’espoir en aménageant dans les lieux désertés des jardins sonores, des pistes de dance mobile, des cinémas alimentés à la force du mollet, des peintures murales…

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Qui je suis fait toute la différence

« Je ne passerai ici qu’une seule fois. Tout le bien que je puis faire, toute l’aide que je puis apporter à qui que ce soit, c’est maintenant, sans attendre ni négligence, car je ne repasserai pas ici. »

 

Nous connaissons tous nos besoins dit primaires : manger, boire, dormir, se sentir en sécurité… et savons aussi comment les satisfaire de manière assez autonome. Mais il y a un besoin que l’on oublie souvent, que l’on néglige d’apporter aux autres et qui pourtant est aussi important que les premiers… C’est ce que Freud appelle « le désir d’être reconnu ». Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié.

Ce désir d’être important n’existe pas chez les animaux.

C’est ce besoin d’importance qui conduisit un pauvre petit commis sans instruction à étudier des livres de droit qu’il avait découvert au fond d’une caisse achetée dans une brocante pour cinquante cents. Ce petit commis s’appelait Lincoln. C’est le désir d’être grand qui inspira à Dickens l’idée d’écrire des livres immortels… qui poussa Rockfeller à amasser des millions…

Dites-moi comment vous comblez votre besoin d’importance, je vous dirai qui vous êtes ! Cela détermine votre personnalité. C’est ce qui vous caractérise le mieux.

Maintenant, songez aux effets fabuleux que nous pouvons procurer en reconnaissant à notre niveau, ceux qui nous entoure…

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