Il y a ce que l’on croit, ce que l’on perçoit, ce que l’on pense; et il y a ce qui est, la réalité, neutre et vierge de toute interprétation. Pour comprendre la différence entre ces deux univers distincts, imaginez la différence qui existe entre vivre dans la jungle et la survoler en avion.
Étiquette : questions
Je crois que…
C’est l’esprit qui fait le bien ou le mal, qui nous rend heureux ou malheureux, riche ou pauvre. Edmund Spenser
Lorsqu’un dompteur dompte un éléphanteau, il lui accroche une corde à la patte rattachée à un piquet dans le sol. Plus ou moins long, ce fil délimite sa zone de jeu. Durant les premiers jours, l’éléphanteau essaiera de se dégager de ce fil encombrant jusqu’à finalement s’épuiser et accepter ce lien.
L’éléphanteau vient de comprendre que s’échapper est impossible. Le dompteur retirera le fil et l’éléphant devenu adulte, fort de ses 5 tonnes ne cherchera jamais à s’enfuir…pensant avoir encore un fil à la patte.
Il en est ainsi nos croyances, le fil à notre patte.
Les croyances agissent comme des balises, comme des points de repères qui donnent du sens à ce que nous voyons, entendons et ressentons. Et nous les validons inconsciemment à travers notre discours et nos attitudes. Nous évaluons les expériences de la vie d’après nos croyances: une personne aura un bon ou un mauvais comportement, une choses sera bonne ou mauvaise. Celles-ci nous permettent d’attribuer une « vérité » à ce que nous vivons. Sans croyance, nous serions perdus et désorientés. Elles nous permettent de répondre à nos incertitudes qu’elles soient quotidiennes ou existentielles.
Mon petit théâtre mental
Malgré notre désir de réaliser nos rêves, d’oser quelque chose de fou, il y a parfois un élément qui nous en empêche _ un blocage. Nous avons tous nos dialogues internes, notre perception de la réalité, nos vérités.
Avez-vous déjà eu des pensées qui vous rappellent vos soi-disant limites quand vous aviez justement pris la décision de vous lancer? Vous remémorez-vous vos échecs, vos ratés, vos erreurs quand vous auriez eu besoin d’une bonne tape dans le dos pour vous encourager? Ce sont vos petites voix, celles qui commentent chaque faits et gestes de votre quotidien, tel un commentateur télé devant un match de soccer. Et je suis prête à parier qu’elles parlent forts ces voix, qu’elles insistent, qu’elles appuient exactement là où ça fait mal et qu’alors votre esprit s’embrouille et, vous figez.
- Vous êtes normal (Ouf!)
- Vous n’êtes pas seul (re-Ouf!)
- On va s’en occuper !
Nous allons donner vie à ces voix intérieures négatives qui nous empêchent trop souvent d’avancer. Comment ? En créant des personnages et en les regardant jouer leur petit théâtre. Grâce à cet exercice, vous établirez une distance saine entre vous et vos pensées négatives. Vous pourrez poursuivre votre travail, le cœur et la tête plus libres.
D’abord il faut prendre conscience de ces voix intérieures. Elles sont combien, elles sont comment, elles ont l’air de quoi, elles ont quels caractères, quelles habitudes, quelles manies et mots habituels, elles arrivent quand…
MON PETIT THÉÂTRE
Laissez-moi vous partager mon petit théâtre mental pour vous inspirer à écrire le vôtre. Sortez le pop-corn, installez-vous confortablement. Bon film !
Lorsque je traverse une zone de doute, de crainte, d’épuisement, cinq personnages entrent en scène au moment où je suis le plus vulnérable. Ils connaissent leurs répliques par cœur, ils sont véritablement excellents _ normal, ils rejouent une pièce trop souvent répétée!
C’est d’abord Dame Mature qui vient me rejoindre. Elle débarque quand je suis en plein pique de créativité, quand je m’amuse sans réserve, quand je lâche totalement prise. Elle approche calmement, fait le tour des lieux, observe, attend que je la remarque puis me lance tranquillement, sans sourcilier, la voix posée : mais tu as quel âge Marina pour faire ça ? Et bam, dans les dents ! Dame Mature me rappelle à l’ordre, fini de s’amuser, il fallait le faire quand tu étais enfant, là ce n’est plus le temps.
Elle ne me fait pas peur, elle m’agace, elle me fait ch*** ! Et en guise de réponse, je revendique de plus belle mon envie de m’amuser et mon besoin de partager cette joie autour de moi. Je me construis contre elle. Finalement elle m’aide dans mon cheminement, et l’acceptation de qui je suis, qui je veux être et devenir. Allez la rabat-joie, je ne t’en veux pas !
C’est ensuite que cela se corse, avec l’entrée en scène de Miss Sceptique. Contrôlante et cassante, elle tente tout pour me faire croire que cela ne sert à rien, que je perds mon temps à m’investir dans ces activités non productives. Elle est capable de me scier les jambes avec ses répliques cinglantes. Bref, on n’est pas amie. Mais avec le temps et le recul, j’ai compris que le désir premier de Miss Sceptique était de me protéger afin que je ne me fasse pas mal, que j’évite le danger et sois mieux préparée à la critique.
Ça c’est quand sa sœur jumelle, la Méfiance ne rapplique pas aussitôt _ fait assez rare puisqu’elles sont tout le temps fourré ensemble ces deux-là ! Quand Miss Sceptique lance sur un ton acerbe : ça sert à quoi de faire ça ? Sa sœur réplique aussitôt par un, qu’est-ce que les gens vont dire de toi ? Ce duo-là est infernal. L’équivalent de Flotsam et Jetsam, les anguilles électriques au service d’Ursula dans le film La Petite Sirène.
Lorsque ces deux-là déversent leur fiel, la fille décoiffée, aux cheveux emmêlés et à l’air renfrogné apparait et me met au défi : ben vas-y, essaye de le faire si t’es cap! C’est le personnage le plus célèbre de ma vie : j’ai nommé Lady provoc’. Elle guette le moindre défi, challenge, se nourrit de pari et ne se réalise que dans les missions et projets hasardeux. Sous ses cheveux en fouillis, son tatouage n’attend que l’occasion de se montrer pour remettre en place ceux qui ce serait permis de la trouver gentillement sage. Elle, me fait sauter dans le vide, me tend la clope et le verre de vin quand c’est le temps de faire le point. Sa façon de m’aimer est de s’assurer que je ne regrette rien, que j’ose vivre tout ce qui m’est donné à un rythme effréné, mieux vaut être préparé.
Et quand cette dernière s’en va, une jeune fille timide se met à gémir et pleurniche : j’y arriverai pas… C’est Mini moi qui fait pitié tellement elle est perdue et a soudain peur de tout. Elle ne se sent pas en sécurité, elle est paumée. Perdue! Le Ma de Marina, elle ne possède plus rien. Fini aussi le Ri(re) de Marina, elle n’en a plus l’envie. Ce dernier personnage s’aplatit devant moi, elle se dégonfle, se traine et me déconnecte de mon inspiration, de ma folie ; elle m’empêche d’avancer pour retrouver rapidement sa tranquillité.
LA GAMME DES ÉMOTIONS
Une fois passée toute la gamme des émotions, croire que cette pièce de théâtre correspond à la réalité est absurde. Avec un peu de recul, on ne peut qu’en rire. À partir du moment où j’ai découvert que je pouvais aller m’asseoir dans la salle profiter du film et le regarder se dérouler sans y jouer de rôle, j’ai trouvé le recul nécessaire pour avancer à pas sûre vers ce qui me tient à cœur d’accomplir et de réaliser.
Il est important de garder à l’esprit que les opinions négatives de nos censeurs ne sont pas la vérité. Cela exige de l’entrainement pour apprendre à échapper à ces derniers. Il suffit de voir ces rôles comme de petits personnages tannants et touchants à la fois.
Je les aime ces personnages, même s’ils me rendent dingue parfois! Je les connais bien, je les reconnais. Je peux continuer ce que je faisais sans me laisser perturber par eux. Quand l’un d’eux tient vraiment à me réciter son texte et se fait insistant, plutôt que de le nier je lui donne la place de s’exprimer et je l’écoute. Pourquoi est-il en alerte, qu’est-ce qui se rejoue en moi en ce moment, comment puis-je passer au-dessus ?
LA MÉTHODE
Et vous, qui sont vos censeurs, vos rabat-joie, vos contrôleurs de bonheur? Pour les reconnaitre, il existe plusieurs techniques :
– vous pouvez les dessiner :
– vous pouvez aussi les reconnaitre dans les personnages de dessin animé, de films ou de livres
– ou encore les découper dans les magazines :
Essayez, c’est épatant de découvrir ce que l’on sait déjà au fond de soi. Vous serez surpris de savoir rapidement les identifier.
Sources :
- Créer le meilleur de soi, Manon Lavoie
- Libérez votre créativité, Julia Cameron
Le monde est tel que vous le pensez
L’esprit d’Aloha fait référence à l’attitude bienveillante et amicale pour laquelle les îles de Hawaii sont si connues. En Hawaiien, Aloha veut dire beaucoup plus que seulement « bonjour » ou « au revoir » ou « amour ». Sa signification plus profonde est le partage (alo) dans la joie (oha) de l’énergie de la vie (ha) dans le présent (alo).
La traduction qui se rapproche le plus de la vraie signification d’Aloha pourrait être celle du film Avatar : « Je te vois » ce qui signifie « Je reconnais ta présence, ton unicité et ta valeur ».
Saviez-vous que le baiser hawaïen se pratique front contre front? Il s’agit d’un baiser d’âme à âme.
La Huna correspond à la pensée hawaïenne, elle comprend sept principes :
- IKE : Le monde est tel que vous le pensez
- KALA : Il n’y a pas de limites
- MAKIA : L’énergie suit l’attention
- MANAWA : Le moment du pouvoir est maintenant
- ALOHA : Aimer, c’est être heureux
- MANA : Tout pouvoir vient de l’intérieur
- PONO : L’efficacité est la mesure de la vérité
Les 7 clés de la libération intérieure
S’exprimer: ce que l’on réprime, s’imprime
Dédramatiser: ce à quoi l’on résiste, persiste
S’enraciner: ce que l’on fuit, nous poursuit
Lâcher prise: ce qui nous affecte, nous infecte
Se responsabiliser: ce à quoi l’on fait face, s’efface
S’unifier: ce que l’on visualise, se matérialise
Rayonner: ce que l’on bénit, nous ravit!
Vous êtes celui que vous avez attendu.